Le livre d'or de WILCHAR
Het Gouden Boek van WILCHAR

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Commentaires lors de l'exposition / Commentaar op de tentoonstelling "WILCHAR, L'ARTISTE RESISTANT" Liège, mars-avril 2000
 
- "Cher Monsieur Wilchar. Quelque chose de très spécial me pousse à dire sans tarder: "Venez le voir!". Quelque chose de fort ressenti quelques fois me dit que nous sommes ensemble, naviguant sur le même bateau, luttant contre les bourrasques que nous apporte la vie pourtant si belle. J'ai tant à apprendre de vous!. Merci" (X, N.d.l.r: traduit de l'Espagnol)
- "Très émouvant. Merci" (Jessica)
- "Je ne sais trouver les mots à la hauteur de votre travail...Tout simplement merci pour votre courage. Vous êtes une pierre précieuse au milieu de la merde" (A.D)
- "Tout homme doit être créateur de beauté. Résistons aux oppresseurs. Protégeons-nous des prisons extérieures. Combattons les barrières intérieures. Evitons les pièges à cons. Douloureux résumé d'un siècle que nous promet celui-ci" (Alice, avril 2000)
- "Vous ne me connaissez pas, je vous connais, nous sommes vous et moi de la même philosophie politique. Je sais que vous avez beaucoup souffert et vous avez gagné votre paradis de votre choix. Faisons que la peste noire ne revienne plus, à bientôt. Vive la Commune" (J.H, un Communard)
- "L'artiste n'est plus suffisamment détaché ou alors il s'enferme trop souvent dans la "zone rouge". Mais le "gaston" du 9e art n'était pas le seul à aimer votre boîte de conserve. Cependant vous ne l'êtes pas trop conservateur. Et dans conservateur il y a..." (Ben char.) (N.d.l.r: moi, j'ai rien compris. Si quelqu'un peut m'expliquer...)
- "Arrivée ici par le pure hasard, je découvre en ces lieux des toiles peintes avec une telle sensibilité! Je rentre chez moi peindre...merci" (X)
- "C'est très fort, Monsieur, et émouvant. Merci beaucoup" (Aurélie)
- "Pour un véritable prophète, mes sincères félicitations" (X)
- "Quelle découverte! Celle d'un homme engagé, d'un très grand artiste qui émeut et bouleverse" (X)
- "Reste sans voix" (X)
- "Face à ces choses si fortes et si émouvantes, on ne peut plus dire grand chose. Bravo et merci" (Stéphanie, Julie)
- "Cher humaniste de l'art insurgeant, les images, les coups de crayon forts comme le cri de l'âme pour éveiller les consciences et les coeurs, poser en délicatesse la réflexion au fond des tripes, c'est du grand art! L'humanité s'en sortira en se renouvellant par le prophétisme de base, c'est-à-dire: une foi d'humanisme actif sans aucun système en "isme". Bon vent" (Danny)
- "Monsieur Wilchar, difficile de mettre en mots l'émotion que l'on ressent, c'est un art de culture, de vécu, qui accroche et parfois dérange. Voilà une manière sensible et bien réussie d'exprimer la révolte et la honte...votre oeuvre m'inspire le respect. Bravo pour votre force, celle de pouvoir exprimer ses émotions par le biais de l'art" (Mathieu, 19 ans)
- "Mathieu a tout dit" (X, 18 ans)
- "Que rajouter? Il a su mettre des mots sur ce que je ressens" (Emilie, 17 ans)
- "Voilà, je vous le répète une fois de plus..." (Sarah, 17 ans)
- "Je ne vous connaissais pas et maintenant je vois et je comprends toutes ces horreurs. J'apprécie beaucoup votre façon d'exprimmer et de montrer les choses que vous avez vécu. Je ne vois pas ce que je pourrais rajouter à tout cela. J'en reste bouche bée!" (Kevin, 18 ans)
- "Je ne trouve qu'un mot pour exprimmer ce que je ressens: c'est touchant. La vérité est dure à regarder" (Valérie, 19 ans)
- "En arrivant ici, je me suis dit: "Encore une expo barbante". Mais j'ai découvert vos oeuvres avec un regard interrogatif et respectif. Je pense que voir vos tableaux m'ont apporté plus que toute émission télévisée. Merci pour cette nouvelle leçon" (Coralie)
- "Moi, je fais des émissions télévisées et je ne sais pas ce qu'elles apportent aux gens qui les regardent. Mais, en regardant cette expo, je sais ce qu'elle m'a donné, je sais qu'elle m'a ému, même si je l'ai visitée à l'envers hier. Mais aujourd'hui, je suis revenu avec Martine et je crois que cela lui a plu, dans un sens comme dans l'autre, de Breendonck à "Dieu qui se fait prier" ou de XXXXXXXXXX à "Un mot de trop, un mort de plus". Droit au coeur. Merci" (Patrick. N.d.l.r: Patrick Delamalle, journaliste à la R.T.B.F -"L'HEBDO"-)
- "Quelle souffrance, quelle vérité, malheureuse époque" (Majida, étudiante, pratique de la presse et de l'info)
- "Pourvu, pourvu, qu'on se remette à noircir les murs. Une bonne raison pour rappeler que l'affiche politique ne se lit pas mais s'impose!" (X)
- "Merci" (Antonio. N.d.l.r: accompagné du sigle communiste)
- "Toutes tes souffrances et l'esprit de justice qui a animé ton existence ont racheté plus d'une fois les erreurs que tu aurais pu commettre dans ta vie. Sois persuadé qu'au soir de ta vie tu ne fera pas le chemin tout seul. Tous tes amis disparus avant toi seront là pour t'accueillir ainsi que mon esprit, et nous ferons la route ensemble en chantant "Le temps des cerises". Vive la commune!" (Jean Huysmans, ton ami communard)
- "Je ne suis pas communiste, mais je fus de l'extrême gauche si ça vous rassure. Votre lucidité et votre courage me laissent baba. Je vais revenir avec mon épouse pour lui montrer qu'il y a encore des Hommes. Chapeau et merci pour l'exemple. Heureux d'être venu" (X, Soumagne)
- "Je reviens pour la deuxième fois. Merci!"
- "Bravo pour Wilchar et bravo pour cette exposition" (X, 7/4/2000)
- "Je trouve bien de représenter la "Dictature papale", mais de nos jours, il ne faut pas oublier que d'autres religions font une pression différente mais présente. Je trouve enfin que le message passe bien (s'il y a un message)" (X)
- "Très, trop réaliste" (Vincent)
- "L'art d'un révolté parfaitement justifié, plaiderait peut-être un peu en faveur d'une formule que je libellerais volontiers dans les termes suivants: "Le droit de chacun se fonde sur le devoir de l'autre"" (Albert Debatty, 8/4/2000)
- "P.S: magnifiques oeuvres d'art qui interpellent au plus haut point par le biais du sarcasme et de la caricature tout historien de la civilisation contemporaine. Félicitations!" (Albert Debatty)
- "Merci d'avoir pu mettre sur papier vos sentiments de révolte que je partage quand je vois dans quelle société on vit" (Alain Schmitz, 34 ans, 8/4/2000) - "Je suis très émue" (Mady Andrien, sculpteur)
- "Merci de nous prouver que ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont forcémment raison! Chaque jour nous rapproche de la liberté, tout comme en 1943. Talentueusement" (Stéphanie)
- "C'est vraiment très beaux et je pense que votre vie est radieuse et pourtant je n'ai que 11 ans et vous 90 ans" (X, 8/4/2000)
- "Encore 2 fois dormir. Encore 2 fois rêver. Encore 1000 fois attendre!!!" (Lydwine, 5 avril 2000. N.d.l.r: avec des dessins de fleurs et de coeurs)
- "Il y a 1 remarque que je veux faire: mon grand père a fuit l'Allemagne nazie et a été acceuilli à Tongres (ville flamande). Il n'y a personne qui a dénoncé mon grand-père, autrement, je ne serais pas ici pour témoigner que tous les néerlandophones (flamands si vous voulez) n'étaient pas des traîtres vendus à la police du fascisme" (X)
- "L'expression d'une vie remplie, d'une grande sensibilité sociale et d'un engagement de long terme. Superbe! Nous pourrons juste regretter en sortant que le combat étant quasimment gagné par "ceux que vous dénoncez", vous puissiez enfin nous être (re)présenté comme si c'était des luttes finies, comme si la lutte populaire était perdue ou avait été gagnée. En tout cas, merci et haut les coeurs pour continuer de gueuler sa révolte car ce n'est pas celle d'un seul homme. Merci." (X)
- "Bientôt le temps des cerises? Peut-être...Mais, ici et maintenant, ni dieu, ni maître!" (Gablou)
- "J'aime beaucoup vos affiches en noir et blanc. Je me pose tout de même une question: je vous trouve très sympa vis-à-vis de la monarchie..." (Une républicaine. N.d.l.r: la fin du message est pour le moins étonnante!)
- "Pour que l'on oublie jamais, restons unis" (X, Un résistant)
- "Monsieur Wilchar, pour cette oeuvre émouvante, je vous embrasse" (Une nouvelle admiratrice)
- "J'adore! Quel beau talent pluridisciplinaire...J'aime cet engagement!" (X, 10 avril 2000)
- "Monsieur Wilchar, vous m'avez émue, touchée et réjouie! Merci" (X)
- "J'aime beaucoup. Bisous" (X)
- "Putain...que c'est bon, que ça prend, que ça arrache, que ça noue...que ça monte aux yeux. C'est merveilleux. Merci" (Marianne)
- "C'est magnifique, il n'y a pas d'autres mots. Encore félicitations pour ce témoignage" (Adrien)
- "Wilchar, cette exposition. Pour ceux qui te connaissent: une consécration. Pour ceux qui t'ignoraient: une révélation" (Jules Pirlot. N.d.l.r: Historien et Secrétaire de la F.J.J - Liège)
- "Vos peintures on réveiller le résistant de 14 ans qui est en moi" (Slim, Liège 4000 -N.d.l.r: Slim a 14 ans-)
- "Tu vois mon vieux Wil qu'au bout de la route, les larmes ne sont pas si noires que çà!" (Richard Olivier. N.d.l.r: cinéaste, réalisateur de "Wilchar, les larmes noires")
- "En dénonçant ce genre de choses, on contribue aussi à les répandre" (X)
- "Quel simplisme!" (X. N.d.l.r: réponse à la phrase précédente)
- "Surprenant, saisissant, parfois angoissant mais réaliste et dans bien des cas encore d'actualité. Sincères félicitations" (X)
- "Cette exposition est très instructive pour l'évolution de la classe ouvrière" (X)
- "Que c'est beau, pas seulement subversif, mais explicatif. Loin de l'art bourgeois et de tout ce qu'il véhicule. Que c'est agréable Monsieur de partager ces quelques moments en votre compagnie. Enfin quelqu'un qui pense en partie comme moi! Merci de l'exprimmer aussi bien!" (X)
- "L'impertinence!...c'est ce que j'apprécie le plus dans votre oeuvre...et l'humour décapant" (X, 11/4/2000)
- "Merci Wilchar et salut!" (Gisèle)
- "Il n'y a rien à critiquer, tellement tout est vrai" (X)
- "Merci, on continue!" (X, 11/4/2000)
- "Chronique d'un monde perdu" (X)
- "Merci, grâce à vous, vous nous redonnez courage pour la jeunesse qui a envie de faire de l'art de la liberté d'expression (de ce système?)" (Raphaël)
- "Merci pour votre témoignage, celui de toute une vie. Votre mise en garde nous fait réfléchir que ce soit par images choc, rebus ou par l'humour, vous nous touchez profondèmment" (X)
- "Visiteurs "par hasard", venant de Maastricht. Tout ce que nous avons vu ici nous a impressionné beaucoup. Fantastique!" (H.Janssen, X)
- "Très beau et très puissant. Merci" (X)
- "Quand Wilchar s'expose dans une église, la rencontre ne peut être qu'explosive! Bravo!" (F. et J X)
- "Puissiez-vous imperti-nez encore longtemps! Merci pour la mémoire des choses. Un beau catalogue un jour?" (Gisèle)
- "J'écris" (Thierry, 341.18.26. N.d.l.r: un volontaire répondant à la question formulée par Gisèle?)
- "Puisse la bêtise des hommes ne pas éveiller la bête qui sommeille en eux. N'oublions pas la "Semaine sanglante" et chantons ensemble "Le temps des cerises"" (Jean Huysmans)
- "MERCI de tout coeur" (Boland)
- "Humanité. Cris de justes révoltes. Notre monde tel qu'il est ou que certains ont voulu qu'il devienne, puisant sa destruction sur la substance même de l'homme et de l'humanité. Vos larmes noires perleront à jamais sur nos coeurs, Mr.Wilchar, laissant des traces indélébiles que nous ne pourrons pas oublier! Avec toute mon estime et ma reconnaissance de petit homme" (X)
- "Deux visites et toujours ce goût pour le réel et la dénonciation de ce que généralement on n'ose pas dire ou montrer. Je vous tire mon chapeau!" (Cédric)
- "Expressionisme...Fulgurant et dénonciateur. Bravo!" (Fred)

"Liège, le 12 mars 2000.
Cher Monsieur.
L'exposition de vos oeuvres à l'église Saint André à Liège m'a profondément touché, a excité ma réflexion et je veux vous en faire part.
D'abord, chaque tableau décrit clairement en 1 image la synthèse de dizaine de pages d'explications écrites.
Presqu'à chaque pas, on se dit: "Comme c'est bien vrai". On dénonce les hypocrisies, les injustices, le mauvais usage du pouvoir de l'argent et j'adhère à la plupart des idées évoquées dans vos pamphlets picturaux.
Etant naïf comme vous, je me suis étonné que ceux dont vous avez été un propagandiste avec vos affiches n'aient pas fait plus tôt et plus fort votre promotion, ce que fait cette exposition, alors que nous vivons dans une région fort dominée par la gauche! Mais étant un peu moins naïf que vous, je m'étonne que dans vos tableaux, vous ne vous éleviez pas aussi contre ceux qui, à gauche, ont utilisé et utilisent toujours le peuple et sa misère pour se remplir les poches et mettre en esclavage ceux qui les ont mis au pouvoir.
Je pense à tous ceux-là qu'ils soient communistes, socialistes ou dictateurs de tous horizons, qu'ils soient noirs, blancs ou jaunes!
Enfin, ne croyez pas que la propreté morale, l'amour de la justice et de la vérité, l'amour et le respect de l'autre, quel qu'il soit, que ces vertus ne soient l'apanage que d'un seul groupe social, ouvriers, artisans, modestes ou pauvres. Il est des bourgeois, des aristocrates vrais qui partagent vos idées et même qui les pratiquent.
Et pourtant, "il est plus facile à un chameau de passer par le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer au paradis"!!
Quoi qu'il en soit, je vous remercie de nous avoir choqué en bien et fait réfléchir.
J'ai conseillé à mes enfants et petits enfants d'aller voir votre exposition.
En vous assurant de toute ma sympathie.
R.Van HERCK Avenue du Petit Bourgogne, 15 4000 Liège"

"Tervuren, mars 2000.
A Jean-Christophe YU.
Cher ami, bravo pour cette exposition Wilchar.
J'ai vu le film -très émouvant- (Breendonck...Terrible...et les "surréalistes" écoeurants...).
Wilchar est un homme courageux, cohérent, authentique. Caractère "difficile": très bien et on peut le comprendre.
En plus de son oeuvre peinte et gravée...il est celui qui a fait les plus belles affiches pour "mon" Parti.
Ce sont vraiment des créations importantes.
C'est parfois aussi fort que Heartfield. Wilchar, c'est vraiment quelqu'un que j'estime beaucoup (lui...n'en n'est pas assuré...!!! et cependant c'est mon sentiment profond).
Très amicalement,
Roger Somville."

"Andenne, novembre 2002.
"L'art est la révolte contre le destin de l'homme"-André Malraux
Pour son exposition, le citoyen Wilchar nous lance un cri. A nous de l'entendre et de le comprendre.
Réveillons-nous ; Agissons ; l'humanité est en danger.
Emile Limet

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